âge › 30 ans. date et lieu de naissance › le 22 janvier 1985 à Ipswich (Angleterre) profession › professeur de littérature à l'université. situation amoureuse › un seul mot d'ordre : liberté. orientation sexuelle › hétérsoexuelle. situation financière › moyenne, 'sont radins à l'université ! groupe › les mangeurs d'étoile. avatar › Tom Sexy Hiddleston. crédit › je saaaaais pas, tumblr.

si tu devais te décrire en cinq mots, quels qu'ils soient, lesquels tu me donnerais ? › indécis, impulsif, imprévisible, possessif, passionné. si tu devais m'emmener loin d'ici, où est-ce qu'on irait ? › à mille lieux sous les mers. si tu devais me lire une histoire, laquelle est-ce que tu choisirais ? › De grandes espérances, de Charles Dickens.

Tantôt une boule de nerfs, tantôt un type passionné et souriant.
On ne sait pas.
Il est difficile de se faire une idée de la personne qu'est Sidney en un clin d’œil. Parfois maladroit dans sa manière de s'exprimer à autrui, on ne sait jamais à quoi s'attendre avec lui. Va-t-il vous envoyer paître ? Ou vous accueillir à bras ouverts pour se lancer dans un débat passionné ? Difficile à dire. Impossible à dire, en réalité. Ce mec est incompréhensible, à peine saisissable. Lorsque l'on s'imagine avoir mis le doit sur une vérité générale à son propos, cette certitude s'effrite jusqu'à disparaître complètement.

C'est un mirage et son constant trop-plein d'émotions lui donne cet air colérique qu'il conserve jalousement. Si cela peut tenir les trop curieux à distance, tant mieux. Si cela peut lui éviter d'être trop regardé, trop approché, tant mieux. La solitude, loin d'être un fardeau, lui apparaît comme un cadeau venu tout droit des cieux. A d'autres moments, il ressent le besoin d'être entouré, de se sentir vivant.

Quoi qu'il en soit : n'espérez pas le cerner après quelques discussions, Sidney est une chimère. Un serpent qui change de peau bien trop souvent pour son propre bien. Et il le cultive, il adore laisser planer une aura de mystère autour de lui. Il adore être incompris et, parfois, évité.

Sachez cependant que, quel que soit son état d'esprit du moment, vous pouvez lui présenter un bouquin et il pourra se lancer dans des discussions vivantes, survoltées, et passionnées. La lecture, voilà son point de chute, l'unique sujet sur lequel tout son esprit tordu se réunit.

« Mais m'sieur j'vous jure que c'est lui. Il est complètement dingue ce Spinelli, il ... » Le proviseur, de l'autre côté du bureau, plisse les lèvres un air agacé collé au visage. « Mr Spinelli. » Marmonne-t-il entre ses dents serrés. Ce gosse est complètement irrespectueux. « Et je tiens à vous rappeler que c'est vous qui avez jeté un classeur sur le professeur. Est-il réellement nécessaire que je vous prévienne que c'est votre place qui est en jeu ? Il peut décider de porter plainte et ... » Médusé, mortifié, le proviseur se fait interrompre par cet impertinent d'à peine dix-neuf ans. On pourrait le prendre dans l'autre sens aussi : à dix-neuf ans, n'est-il pas censé être capable de faire preuve d'un peu plus de maturité ? « Mais c'est bien lui qui m'a insulté ! Tout ça parce que je n'aime pas Dickens. Vous y croyez vous ? » Le proviseur pose deux doigts de chaque côté de sa tête, sur ses tempes. « J'en conviens bien, Mr Miller mais notre problème reste le même. Surveillez votre langage, faites profil bas et vous n'écoperez que d'une semaine de suspension. Votre parcours est suffisamment brillant pour cela. Mais encore une histoire de ce genre et c'est l'exclusion définitive. » Le dénommé Miller ouvre la bouche pour dire quelque chose mais la referme presque aussi tôt ... Vaincu. Pour l'instant : il ne baissera pas les bras pour autant.

« Mr Spinelli, je vous ai convoqué aujourd'hui parce qu'un élève s'est plaint de votre comportement. » Sidney, l'air serein, observe son supérieur d'un air intéressé. Qu'a-t-il bien pu aller raconter, celui-là ? « Bien sûr, je ne prends pas en considération ses remarques qui me semblent plutôt aller dans le sens de la vengeance personnelle. Il a bien écoper d'un huit au dernier devoir si je ne me trompe pas ? » D'un hochement de tête, Sidney affirme son hypothèse. Cela pourrait bien provenir de ça, en effet. « Néanmoins, il m'est obligatoire de vous rappeler que ce n'est pas la première fois que de telles accusations vont à votre encontre ... Comment expliquez-vous cela ? » Le jeune professeur hausse les épaules, faussement désintéressé. En réalité, il bout de l'intérieur. Il est juste devenu maître dans l'art de masquer ses émotions et de passer pour la personne calme et apaisée qu'il n'est pas. « Et bien, je pourrais évoquer mes origines. Mais ce serait trop facile. J'ai peut-être des goûts trop ... anglophones pour certains. » Sa main posée sur le bureau s'agite soudain et ses longs doigts entament un rythme. Aucun précisément, mais un rythme qui lui permet de faire diminuer sa tension et de ne pas s'énerver maintenant. « Je ne saurais pas quoi ajouter à tout ça. Mais, Mr Spinelli, vous êtes un bon élément, veillez à ce qu'un tel incident ne se produise plus. » C'est un large sourire aux lèvres que Sidney se lève et sort de ce bureau. Les petits cons d'étudiants, franchement !

« C'est vrai qu'il est bizarre ce mec. Ça fait quoi, six mois qu'il est là ? Le type s'est mis à dos la moitié des élèves de l'université. Et à côté de ça, il a parfois l'air d'un ange. Non mais regardez-moi ces mains ... Et ce petit ... » Un gloussement et la jeune femme rousse, assise aux côtés de la blonde qui vient de s'interrompre d'elle-même en pleine phrase, et le calme leur revient. Plus ou moins. Les rougeurs au niveau de leurs joues témoignent de leur émoi. « Cass' prétend qu'elle a passé une nuit avec lui. Et que le lendemain, il l'a carrément virée hors de chez lui. » La blonde l'écoute à peine, tant elle est occupée à mater le professeur de littérature. Celui-ci, installé à quelques mètres de là est en pleine concentration, le nez plongé dans son bouquin. Tant et si bien qu'il n'entend pas les chuchotements des deux femmes. Tant et si bien que le reste du monde n'a plus d'importance, à ses yeux comme à ses oreilles. « Peut-être qu'elle a menti, c'est bien son genre. Tu sais ce qu'on raconte à son sujet ? Qu'il est en France depuis plus de 20 ans. Mais qu'on ne l'a jamais vu avec une femme. » La rousse détourne un bref instant le regard du professeur pour observer sa collègue. « En même temps, on m'a aussi dit qu'il avait tué son père et que sa mère était internée, alors tu sais ... Les racontards ... » Elle jette à son "amie" un regard hautain avant de se concentrer de nouveau sur le mystère sur pattes.

« Compte tenu de la situation, Mr Spinelli, vous me voyez dans l'obligation de ne pas renouveler votre contrat pour l'année à venir. C'est ça ou la prise d'assaut par des centaines d'élèves de la fac. Vous savez à quel point nous respectons votre travail et vos compétences. C'est pourquoi nous vous avons listé un certain nombre d'universités qui seraient ravis de vous compter dans leur rang. » Cela dit, le proviseur pousse un papier sur le bureau de sorte à le mettre à portée de vue de Sidney. Celui-ci baisse le regard, observe le papier. L'université sur laquelle tu poseras le regard en premier sera la bonne, ducon, marmonne-t-il. Université de North-Hatley. Très bien, ça fera l'affaire ! « Ne vous en faites pas, tout ira pour le mieux. Je rêve d'aller au Canada depuis si longtemps. » Dit-il de sa voix mielleuse. Celle-là même qui ne trompe que quelques personnes ... le proviseur y compris. « Je me donne quelques temps pour retourner sur ma Terre natale et puis, à moi North-Hatley ! » S'exclame-t-il sur un ton tonitruant. « L'université de Sorbonne vous regrettera. » Le pire dans tout ça ? C'est qu'il est sincère : Sidney le voit à son air sincèrement désolé. Ahah ! Tu dois bien être l'un des seuls qui me regrettera.

pseudo › Schizophrenic. et à propos de toi ? › Moi c'est Emilie, 19 ans, en pleine licence de psychologie qui songe à la reconversion dans la criminologie. Je RP beaucoup, souvent, parce qu'écrire c'est la vie. Et ... voilà mouahahahah.  l'oiseau qui t'a porté au nid › c'est Adastrée la toute mignonne. le dernier mot avant ta liberté › votre forum déchire tout, c'est frais, beau, inspirant. Ça détend en un coup d’œil.